Les vitrines du quartier Umeda à Osaka

Umeda était à l’origine une zone de champs cultivés et une nécropole, un des sept grands cimetières de la ville. À l’occasion de la construction de la gare d’Osaka en 1871, il a fallu enfouir ces champs, d’où le mot Umeda pour champs enfouis (kanjis : 埋田). Le gouvernement local décida par la suite de changer les kanjis, tout en conservant la même prononciation, afin de supprimer cette connotation négative : Umeda devint alors champs de pruniers (kanjis: 梅田). Umeda est aujourd’hui un hub de transport majeur, abritant notamment la gare principale d’Osaka, ainsi qu’un grand centre administratif et commercial de la ville.

Nous vous proposons une petite visite d’Umeda à travers les vitrines de ses boutiques, publiées sur notre compte Instagram dédié aux vitrines japonaises, Storefronts of Japan.

Restaurant de kushikatsu et horuman près de la gare d’Osaka

Le kushikatsu (串カツ) ou kushiage (串揚げ) est à l’origine un plat à base de bœuf pané et frit, né à Osaka. En japonais, kushi signifie « brochette », katsu veut dire « côtelette » et age signifie « friture ». Les ingrédients peuvent aujourd’hui comporter du bœuf, mais aussi du porc, du poulet, des fruits de mer, des œufs de caille, ou une variété de légumes comme des racines de lotus ou renkon, de l’oignon, des asperges, etc. On les pique sur des brochettes de bambou, les take-gushi (竹串?) ; on les passe dans la farine et les œufs puis dans la panure et on les plonge dans l’huile chaude. Le kushikatsu est typiquement servi avec de la sauce tonkatsu. Attention, il est interdit de plonger deux fois une même brochette dans la sauce !

Oden Ippinryori Umehachi

Un restaurant-bar servant des oden, également tout près de la gare d’Osaka. Un oden consiste en des ingrédients longuement mijotés dans un bouillon de type dashi, préparé avec des algues konbu, de la bonite séchée (katsuobushi) et de la sauce soja. Les ingrédients varient en fonction des régions mais sont généralement à base de poisson et de légumes, notamment du radis blanc japonais (daikon), ainsi que des tranches épaisses de tofu frit appelées atsuage. Ils se dégustent avec de la moutarde japonaise karashi.

Kamechan, un autre restaurant de kushikatsu

Un petit restaurant de takoyaki

Le takoyaki (たこ焼き、たこ焼、蛸焼、たこやき, « pieuvre grillée ») est un mets de la cuisine japonaise classé dans les konamon (粉もん, plats à base de farine) et une spécialité d’Ōsaka, se présentant sous forme de boulettes de pâte, semblable à la pâte à crêpe, contenant des morceaux de poulpe, cuites en moule, comme les gaufres. Ils sont généralement vendus par 6 ou 10, 12 ou plus dans une barquette en plastique.

Bikini Bar Miami, un établissement louche (mais fermé)

Kawara, petit restaurant de yakitori

Avec son gros tuyau d’évacuation des fumées de cuisson et ses indispensables blocs de climatisation.

Un restaurant de sushi dominé par les maneki-neko

« Niku » – Devanture ultra minimaliste pour ce restaurant de viande

Kani Doraku Kitashinchi, crabes et fruits de mer

Celui-ci a servi de modèle pour notre défi dessin du mois de février sur Storefronts of Japan. Pour voir les nombreuses créations des artistes participants (plus de 100 !), c’est par ici.

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