On a adopté un chat !

Avant de partir, au mois de mars, notre chatte Maya est morte, par ma faute, après 16 ans de bons et loyaux services.

Je ne sais pas si on aurait pu l’amener au Japon car les conditions d’admission des animaux de compagnie sur le territoire japonais sont drastiques. Nos voisins ont dû attendre 2 mois de quarantaine, mais celle-ci peut durer jusqu’à 180 jours, pour récupérer leur chat à l’aéroport (2 mois ça fait 60 jours et non 40, oui je sais compter). Bref, entre le voyage dans l’avion et la quarantaine, ça aurait été difficile pour elle.

On a toujours vécu avec un chat, et à force d’insister Ste-san a cédé pour adopter un chat japonais. Et là plusieurs solutions s’offraient à nous:

  • la plus simple: acheter un chat dans une boutique. Ici, le prix des chatons peuvent aller jusqu’à 600000 yens (environ 5000 euros);

Ste-san voulait me faire une surprise pendant mon séjour au Vietnam et est allé dans un magasin de chatons, mais, on lui a fait comprendre qu’ils ne voulaient pas vendre aux étrangers à cause d’antécédents de chats achetés par des touristes et décédés dans l’avion. De toute façon, mettre 2000 euros dans un chat n’est ni raisonnable, ni une bonne chose…

  • la plus évidente: adopter un animal par une association de protection des animaux comme la SPA. La encore, même si nous n’avons pas pris le temps de chercher de ce coté là, nous ne sommes pas les candidats idéaux à l’adoption. Notre séjour de quelques années au Japon n’est pas rassurant et peut être un motif d’abandon du chat.
  • la plus pratique: chercher dans les petites annonces. C’est ce que nous avons fait. A Tokyo, il n’y a pas le bon coin, mais il y a Craiglist. On est tombé sur une petite annonce de quelqu’un qui cherchait, à cause d’une vie professionnelle incompatible, une famille pour son chat. Après avoir répondu à quelques questions sur notre mode de vie, notre appartement et comment on pourrait s’en occuper pendant les vacances (en gros, il nous a fait passer une sorte de casting), il a décidé de nous donner Lucky.

Voici donc Lucky, rebaptisée Yuki ou 雪 (neige en japonais). C’est une magnifique (je suis très objective) chatte pure race qu’il a dû payer une blinde (mais ça on s’en fiche), elle a un an et demi. Elle est plutôt cool, pas trop stressée, mais habituée à vivre seule dans un studio.

Elle s’est bien adaptée, elle joue un peu et dort beaucoup, un vrai chat …

Comments

    • Ste-san says:

      A l’animalerie où je suis allé, la vendeuse m’a dit qu’ils évitaient de vendre des chats/chiens aux étrangers parce qu’un jour ils ont vendu un chaton à un étranger, et il est mort pendant le transport en avion, « à cause du stress ». Mais je ne sais pas si c’était un long vol, si l’animal était en soute ou en cabine, si l’animal avait eu le temps de prendre des forces et diminuer son niveau de stress après avoir été acheté, etc.

  1. Dra-san says:

    Si j’ai bien lu sur le site du MAE si ton animal est en règles, il n’y a pas de quarantaine. Sinon, certaines compagnies d’avions permettent de prendre l’animal dans la cabine. Mais pour la plupart ils voyagent en soute et j’imagine que ça doit pas etre cool, 12h d’avion en soute… sans parler du transfert dans l’avion sans trop de précautions…

  2. Billy and Cat says:

    Salut les petits loups,

    Devez-vous parler en japonnais à la chatte, ou allez-vous lui apprendre le français?

    Enfin en attendant, nous vous souhaitons tous nos meilleurs voeux pour 2017,

    Bisous à vous 4 Billy, Cat et les enfants

    • Ste-san says:

      Coucou et bonne année !
      On lui parle en français (sauf pour les deux tours que lui a appris son précédent propriétaire, australien, on lui parle en anglais – « sit » et « high five »).

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