Le système de transport ferroviaire à l’intérieur de Tokyo (métros et trains) ne fonctionne pas sur le principe d’une tarification forfaitaire (type ticket de métro RATP par exemple), mais sur un tarif qui varie selon la distance parcourue. Avant de prendre le métro, il faut donc consulter une table des tarifs, qui indique combien coûte le trajet jusqu’à la station de destination, puis acheter un ticket du montant correspondant, dans une des nombreuses bornes automatiques (ou au guichet). Ce n’est pas très compliqué une fois qu’on a compris comment ça marche, mais ça prend un peu de temps à chaque voyage, et de légères complications peuvent apparaître en cas de correspondances entre plusieurs compagnies (car toutes les lignes ne sont pas opérées par la même compagnie) ou lorsque les noms des stations sont écrites uniquement en idéogrammes (les kanji) et qu’on ne peut pas les déchiffrer.
Comme on en avait assez de faire mumuse avec les tickets achetés ainsi à l’unité, on s’est dit qu’on allait prendre des cartes. Il existe deux cartes : la Pasmo et la Suica. Le principe est qu’on stocke de l’argent sur ces cartes, et le montant correspondant à chaque trajet est débité à la station à laquelle on sort. La Suica et la Pasmo ne sont pas gérées par les mêmes compagnies, mais les deux fonctionnent sur l’intégralité des lignes, de la même façon. On peut donc acheter indépendamment l’une ou l’autre. La Pasmo est rose, c’est mignon. La Suica a pour mascotte un pingouin, c’est mignon aussi. Les deux cartes permettent aussi de régler de petits achats, dans les combini, les salles de jeu, les distributeurs de boissons, etc.
On a choisi la Suica, parce que c’est celle qui est vendue dans la station JR (la principale compagnie ferroviaire) près de chez nous.
Il existe deux types de Suica (et de Pasmo) : la Suica anonyme et la Suica personnelle. La Suica anonyme est plutôt adaptée aux visiteurs qui sont de passage dans le pays. Elle ne nécessite pas de fourniture de numéro de téléphone, mais ne peut pas être remplacée si elle est perdue. La Suica personnelle nécessite d’indiquer ses nom, sexe, date de naissance et numéro de téléphone. Elle peut être remplacée en cas de perte. Aucune des deux ne comporte de condition d’accès particulière, il n’est par exemple pas nécessaire d’être résident ou de fournir une adresse au Japon, même temporaire. Leur obtention se fait directement sur les bornes automatiques disponibles dans certaines stations, en deux minutes.
Après avoir comparé les deux systèmes (tickets à l’unité et carte), et vu la simplicité d’obtention de la carte, je recommande à toute personne visitant Tokyo, même quelques jours seulement, de se procurer une carte Suica ou Pasmo le plus rapidement possible.
Comment obtenir une Suica personnelle ?
En images, ci-dessous.
Et pour les enfants ?
Le principe est exactement le même. Mais comme les enfants bénéficient d’un tarif réduit (50% du tarif adulte) sur toutes les lignes, la délivrance d’une carte Pasmo enfant est soumise à fourniture d’un justificatif d’âge (pour les étrangers, un passeport). Il faut donc aller à un guichet pour obtenir la carte pour un enfant.